HEALTH AND WELLNESS TOPIC.13
CREATIVE TEACHING – part 2. As previously mentioned, Hélène Brault teaches children who have been diagnosed… not to say disposed of, because they are said to have learning difficulties. No one has ever bothered to really study how these kids assimilate information, or asked them what interests them. It’s a question of money for resources which I personally find strange considering how the monetary system really works… but then again, it won’t be the first time the choice is made between… paper and people, will it!
Hélène, let us continue with this interview. Here are the next questions and I remind all that the original French version follows this one. Enjoy, it is most interesting.
Q. 5) You do not have the same mandate as standard classes, is this freedom of action that you are given also given to all teachers in your branch let’s say?
Yes, but in my area, I sort of go around and get away with certain things, I have great flexibility that comes with my experience which for the moment, is recognized, parents’ testimonies for the last ten (10) years helping as well!
Q. 6) First, for the benefit of our readers, what do we mean by learning difficulties in the official or academic definition of the word?
.. After two years.. a short time to comply with the school as far as I’m concerned, some students are diagnosed. Students that accumulate delays in one or the other discipline: French or mathematics. It is panic, due to lack
of resources, these students’ progress is compromised or stopped. Although they certainly have strengths in other areas, this fact is not taken into account by the system. A class such as mine can palliate but there must also be the will to rekindle the flame. These classes cost a lot to the system. This is a matter that can be the subject of a very large debate as to the value society places on learning.
Q. 7) What teaching method do you use?
I am inspired by several teaching models and then create my own teaching method. Howard Gardner proposed a pedagogical approach based on multiple intelligences. We talked a lot about this and I draw some of my foundations. I am all for active pedagogy
First of all I recognize the right to difference and expression.
I guide my students in ‘this what I have to teach you but you tell me what you want to know and I’ll give you a way to create your process of discovery. ”
I put the kids in action in what fascinates them.
They are allowed to organize themselves differently. In the meantime I look for where I can infiltrate school subjects in their creative process.
For example, one of my students has little math or French concepts. However, he really appreciates the worker’s area I’ve set up in the class (saw, hammer, screwdriver, wood). He expresses a desire to build something. Go for it! At different times throughout the day, he goes over to the work area and hop! Here’s a little shelf for me, a bench, he loves, nailing, screwing et taking things apart. He’s even found a way to integrate an old radio antenna to a wireless telephone and there you go, another creation!
He learns to measure in centimetres and prepare his plan before cutting the boards. He finds the correct words and lists the pieces he will use. Het calculates how many nails and screws I need to buy. He foresees the replacement of the saw and studies catalogues on construction projects.
This child who is labelled dysphasic presented his work to a second grade class, 24 pupils applauded him and he was very proud!
I am always looking for ways to get the student to create his own success and hopefully become addicted and ask for me. . Nobody does the same thing at the same time in our class. It’s challenging and stimulating. Students with “differences” are creators wanting to be offered ways of creating.
They have no interest in what does not give a way to quench their thirst of discovery!
Projects are an important part of my weekly schedules, and if I forget, immediately students inform me and insist that I give them a schedule. One student explored photography, another who is now 14 years gave me a concert of his musical creations. He lit up to words, his strong point is linguistic intelligence with a musical characteristic!
My approach to projects gives rise to the learning of knowledge and know-how (to decide, plan, coordinate). Everything tends towards the completion of something tangible.
One must take mini courses related to each student’s project and that’s where the boring side of teaching takes on more flavour and becomes the: SHOW ME HOW I CAN DO IT!
ORIGINAL FRENCH VERSION :
5) Tu n’as pas le mandat des classes conformistes, est-ce que cette liberté d’action que tu as est accordée à tous les enseignants dans ta branche disons?
Oui, mais dans mon secteur, je suis assez délinquante et j’ai une grande latitude acquise par l’expérience, ce qu’on me reconnaît pour le moment. Ce qui aide aussi ce sont les témoignages des parents depuis plus de dix ans!
Q. 6) D’abord, pour le bénéfice de nos lecteurs, qu’est-ce qu’on entend par difficultés d’apprentissage au sens officiel ou académique du terme?
Après deux ans ,… un court temps pour se conformer à l’école quant à moi, certains diagnostics sont posés. Des élèves accumulent un retard dans une ou l’autre des disciplines de base; français ou mathématique. C’est la panique, faute de moyens la progression de ces élèves est compromise où s’arrête. Ils ont des forces dans d’autres domaines, mais cela n’est pas considéré par le système. Une classe comme la mienne peut venir palier mais il faut avoir la volonté de rallumer la flamme. De telles classes coûtent énormément au système. Il y a là matière pour un large débat sur la place que la société accorde à l’apprentissage.
Q. 7) Quelle méthode d’enseignement utilises-tu?
Je m’inspire de plusieurs modèles d’enseignement pour ensuite créer ma propre méthode d’enseignement. Howard Gardner à proposé une approche pédagogique basée sur les intelligences multiples. On en a beaucoup parlé et moi j’en tire certains de mes fondements.
Avant tout je reconnais le droit à la différence et à l’expression.
Mes élèves je les guides dans ‘voilà ce que je dois t’apprendre mais toi, dis-moi qu’est-ce que tu veux savoir et je vais t’offrir le moyen de créer ton processus de découvertes.’
Je mets les enfants en action dans ce qui les fascine.
Il leur est permis de s’organiser différemment. Moi, je cherche où je peux infiltrer les matières scolaire dans leur démarche de création. J’ai un élève avec peu de notions math ou français. Il a apprécié le coin ouvrier que j’ai mis en place dans la classe (scie, marteau, tournevis et bois). Il manifeste le désir de bâtir quelque chose : Go. À divers moments de la journée il s’installe et hop voilà une ‘tite’ tablette pour moi, un banc …il aime clouer, viser et démonter des objets. Il a même intégré une antenne d’une vieille radio sur un téléphone sans fil et op une autre création!
Il apprend à mesurer en centimètre et à préparer son plan avant de couper les planches. Il me cherche la liste des mots des morceaux qu’il utilisera. Il calcule combien je dois acheter de clous et de vis. Il prévoit le remplacement de la scie et observe dans un catalogue des projets de construction.
Lui qui est étiqueté dysphasique, est allé présenter ses démarches dans une classe de deuxième année, 24 élèves l’ont applaudi et il était fier.
Je cherche toujours la porte d’entrée pour amener l’élève à se créer des succès et a en redemander. Personne ne fait la même chose au même moment .C’est stimulant. Les élèves différents sont des créateurs qui ne demandent qu’à se voir offrir des moyens de tout mettre en place.
Les projets prennent une place importante dans mes planifications hebdomadaires, et si j’oublie, d’emblée les élèves s’informent et insistent pour que je leur donne une plage horaire. Une élève a exploré la photographie, un autre âgé aujourd’hui de 14 ans est venu me donner un concert de ses créations musicales. Il allumait aux mots, c’est un linguistique pur!
Ma démarche par projet suscite l’apprentissage des savoirs et du savoir -faire (décider, planifier, coordonner). Le tout doit s’achever vers une production concrète. IL FAUT RECEVOIR DES MINIS-COURS QUI VONT AVEC LE PROJET DE CHACUN ET C’EST LÀ QUE LE PLAT CÔTÉ ENSEIGNEMENT PREND PLUS DE SAVEUR ET DEVIENT LE : ‘MONTRE-MOI COMMENT JE PEUX LE FAIRE’.
Merci encore une fois Hélène. Je retiens cette phrase parce que c’est ainsi que je pensais en première année, et c’est ainsi que je pense encore à ce jour.
Ils n’ont pas d’intérêt pour ce qui ne donne pas un sens à la soif de découvrir!
TO THE READER:
What do you think of Hélène’s teaching methods? How did you feel when you were in school? Please comment this article, it is much appreciated.
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Comments
Alors que nos sociétés se disent démocrates, la différence est toujours bannie!
Pourquoi l’intelligence n’est elle que celle du cerveau et que fait-on de l’intelligence des mains?
Bravo de donner l’espoir de pouvoir “être” en dehors des normes conventionnelles.
I reiterate wholeheartedly what Lautrédou says about allowing freedom to be outside the box!
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